HISTOIRE DE ST MICHEL L'OBSERVATOIRE

  SAINT-MICHEL L'OBSERVATOIRE




Un peu d’Histoire..........

LES REMPARTS ET LES PORTES.

 La découverte, en 2017 de l’unique photo de la 3ème porte, document dont nous ne connaissions même pas l’existence, nous incite à retracer, à la lumière des écrits anciens, (dont les références sont données à la fin de cet article) et aussi en se référant aux informations orales que détiennent encore quelques anciens habitants, passionnés et curieux, la chronologie de la création et de l’évolution des fortifications qui ont notamment épargné le village de la peste, au XVe siècle. 
Il existe sur le territoire de nombreux sites préhistoriques, comme en témoignent plusieurs oppida, ainsi qu’un dolmen et même des fours à silex. Ceux ci montrent que les lieux ont été occupés en tous temps.  Il est logique de se reporter au Moyen âge, pour retracer un peu le parcours des habitants de l’époque. Disons au moment des invasions SARRASINES avant le Xe siècle.
Au cours des siècles qui précèdent, la PROVENCE  est troublée par des invasions successives qui incitent les habitants à se protéger des hordes d’envahisseurs qui pillent et détruisent tout sur leur passage.
Les habitants de cette époque, sont installés notamment sur le plateau de « St. BASILE », s’étalant de la pointe au sud ouest de la chapelle ST PAUL, jusqu’au hameau des CRAUX, non loin de la VOIE ROMAINE ( Le chemin SEYNET).
Des habitations et une chapelle, St. BABYLAS, ou St. BAUDILE, San BOUSIERI,  (en PROVENÇAL) se trouvaient sur le plateau.
L’effigie du buste de « San BOUSIERI » qui surmonte un ossuaire, se trouve aujourd'hui dans l’église basse. 
Il n’existe pratiquement aucun vestige, si ce n’est parait-il qu’un tas de cailloux où était située la chapelle. Cet espace, dans le cadre de sa conservation et sa mise en valeur par le parc du LUBERON, mériterait peut être quelques fouilles, susceptibles de faire apparaître des traces de cette occupation.

C’est donc vers le VIIIe siècle, que les occupants quittent ce plateau. Le but est de se protéger des envahisseurs, en s’installant sur les hauteurs environnantes. C’est ainsi que les uns ont créé St. MICHEL, sur la colline du PUY, les autres LINCEL, dominant la vallée du LARGUE. Il semble qu’un monastère BENEDICTIN, existait déjà à proximité de la colline du PUY. Sans que l’on sache exactement où. Des vestiges d’architecture religieuse existent en contrebas de l’église haute, en cours de restauration. Il est fait aussi état, au sommet, d’une forteresse ainsi que d’une grande tour de garde (dont il ne reste rien).




Les observations de P. MARTEL ci-dessous, lors de l’adduction d’eau vers 1950, font état des restes de la tour de guet, ayant peut être brûlé. Nous disposons de son croquis, à main levée (1965), qui évoque les emplacements possibles de la forteresse et de la tour ! Cet espace se protège d’un premier rempart. Le seul vestige encore visible au sud est, est la base d’une tour, située à proximité des réservoirs d’eau potable mis à jour par le propriétaire actuel de l’ancien presbytère jouxtant l’église haute. Au nord et à l’ouest existent encore quelques vestiges. La porte du premier rempart se situe, à cette époque, probablement à proximité du réservoir d’eau d’irrigation. On a du mal à imaginer le travail que représente l’acheminement sur la colline  de tout le matériel, (pierres et bois) qui a permis la construction de ce rempart.






 L’accès (charretier) était situé à l’extrémité ouest de la colline. Un œil averti perçoit encore le tracé sinueux  permettant d’y accéder, (différent de celui existant de nos jours). Nous n’avons aucune information écrite sur l’existence de ce premier habitat sur la colline.
Des pierres taillées ont été mises à jour lors de  l’ouverture de la tranchée conduisant l’eau potabilisée aux réservoirs de distribution. La plupart ont du être récupérées pour les constructions qui ont suivi en contrebas. Le site, abandonné, a été transformé en jardins dont certains ont été utilisés jusqu'en 1940 environ. Chaque parcelle est desservie par un sentier communal.



Un puits, repéré en bleu sur le cadastre Napoléonien (1813), existe toujours mais n’est pas facile à trouver. De même, un autre très beau puits communal, (aujourd'hui situé sur un espace privé ?), existe encore non loin de la haute église.

       





     Cadastre Napoléonien où sont schématisés les trois remparts, les portes et quelques vestiges.

 Les murs et les clapiers méritent aussi un chantier de fouilles, jamais entrepris à notre connaissance. Seule une très belle tour, au nord, avec sa jolie meurtrière, a été sauvegardée par le propriétaire actuel. A cette époque, sur la pointe du plateau des CRAUX, la chapelle « San BOUSIERI » existe toujours; Elle se trouve située sur un terrain méger (mitoyen) entre St. MICHEL et LINCEL. Des processions y sont organisées chaque année, jusqu'au milieu du XIIIe siècle. Les auteurs anciens, indiquent une forme de rivalité (déjà) entre les habitants des deux villages, pour arriver les premiers sur les lieux lors de la procession annuelle !


La chapelle St. PAUL dont la date de construction est mal connue, constitue une forme de récupération  de vestiges ROMAINS. Il existe de nombreuses sépultures aux alentours; certaines sont en lauzes, d’autres sont de véritable sarcophages monolithiques. Jusqu'au milieu du XXe siècle, le cultivateur du champ situé à droite du chemin, griffait chaque année, les couvercle des tombeaux avec le soc de sa charrue ! De nos jours, on a laissé construire, partiellement, des maisons sur ces sépultures. Ceci montre une méconnaissance évidente de l’histoire de ce lieu. L’un de ces sarcophages était entreposé dans la Haute église. Il a disparu, ainsi que la belle colonne à gauche de l’entrée du clocher, lors des restaurations de 1960.


          LA  HAUTE  ÉGLISE  ET  LE  2ème  REMPART.























En 1890 le Chanoine SIGNORET écrit: «  le monastère de Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon, ANDAONI MONTIS, fondé en 587 et rétabli vers 980, est confirmé en 999 par le pape
GRÉGOIRE V, qui lui ajouta Saint-Michel pour nouveau patron. C'est probablement à cause de ce nouveau patron que le prieuré et le village de Saint-Michel, dépendant du monastère de Saint-André, a pris le nom de Saint-Michel. L’évêque de Sisteron, Gérard (probablement Gérard CHEVRIER, celui qui éleva l’église de Forcalquier au rang de cathédrale), donna aux moines de Saint-André, en échange de l'église de NotreDame du Saint-Sépulcre, qui était dans la ville de Forcalquier, quelques églises siennes propres (peut-être Saint-Michel). Or, comme cet évêque siégea de 1060 à 1074, il pourrait se faire que cette donation fût l'origine du prieuré de Saint-Michel. Ce qu'il y a de certain, c'est que, au mois de mars de l'an 1307, Jacques de GANTELMI, évêque de Sisteron, donna la juridiction curiale à frère Guillaume de BEAUMONT, qui était nommé prieur de cette paroisse par BERTRAND, abbé de Saint-André de Villeneuve-lès- Avignon ».

Le début de la construction de la Haute église,  de style ROMAN semble dater du début du XIe siècle. Elle fit l’objet d’agrandissements et d’améliorations au XIIIe et XVIe siècle ( dont le clocher).
Le cimetière est situé en contrebas de l’église. Il est connu, que lors d’une restauration de sa toiture, une tuile portant la date de 1054 a été sauvegardée par le Chanoine Aimé ROUSSET. Cette tuile est passée entre plusieurs mains, mais semble à présent perdue pour la communauté. 
De même, une statue de la vierge, en plâtre peint, a dormi, pendant plus d’un siècle, sous les combles, coté sud. Elle a été récupérée lors de la dernière restauration (2017). Le Chanoine Aimé ROUSSET est né à DAUPHIN, où une plaque commémorative lui est dédiée en l’église. Il a officié à SAINT-MICHEL jusqu'en 1936 environ où il était très estimé tout en habitant dans le prieuré jouxtant l’église. L’ancien vitrail ouest de l’église, (aujourd'hui remplacé) à l’effigie de ST AIME, avait été installé en sa mémoire. (Espérons qu’il est conservé ?).

C’est vers cette époque que le village va s’étendre en contrebas de la colline, surtout cotés Sud et Est. La topographie des constructions, ainsi que les appareillages architecturaux, (corniches, fenêtres à meneaux, épaisseur des murs, alignement des maisons) permettent de situer assez précisément le tracé du 2ème rempart.
Il est repéré sur l’effigie générale du cadastre napoléonien. Il englobe à l’ouest « La maison des gardes », qui fait saillie dans le rempart. Elle est à présent restaurée et la porte d‘entrée, à travers le mur, a été heureusement sauvegardée. Le tracé du rempart suit la partie haute de la grand-rue, passe derrière la Basse église et va rejoindre le rempart nord, soit par la rue de GÉRANT, ou par le lavoir.
La porte d’Ardene n’existe pas encore.
C’est derrière l’église basse que se trouverait le « Portail St. PIERRE » dont nous n’avons pas d’informations.
En 1242, à l’époque de RAYMOND BERANGER. (Comte de PROVENCE), il est dit selon Gonzague DE REY: « Le sergent  et trompette public, Pierre HUGUES, convoqua les habitants au quartier St. PIERRE, et en leur présence, AUDIBERT mis le commissaire en possession du dit portail, en lui faisant ouvrir et fermer et il en lui donna les clefs. Même chose se passa au PUY où était la forteresse, et à la tour du seigneur, dont il est dit, dans un acte de 1243, que le baille avait la garde. »

On trouve dans ce nouvel espace protégé (quartier d’Hautuelle) plusieurs maisons prestigieuses. En particulier le « château », demeure où un petit groupe de sœurs Visitandines et leur supérieure Anne-Louyse de MARIN fuyant probablement la peste, furent accueillies en 1630 par Diane d’ARNAUD, épouse de Paul de MARIN,  Baron de St Michel, et parents d’Anne-Louyse de MARIN. Les soeurs Visitandines restèrent 3 ans à St MICHEL avant de rejoindre FORCALQUIER en 1633 où un couvent leur fut construit en 1635 sur la place actuelle du Bourguet. Paul de MARIN écuyer, sieur d’Aubenas, de Saint-Michel (acquis en 1603 pour 15.600 livres), de Porchères et Roquemartine, rend hommage au roi le 23 mars 1607, reçoit de son oncle Jean-François de MATHIEU écuyer du Revest- des-Brousses, une maison à Saint-Michel au quartier d’Hautuelle (vraisemblablement la future maison PARY). Cette dernière est devenue par la suite le château MEYNIER, aujourd'hui restauré. Dans la rue Grande, à proximité, se trouve une maison avec un cadran solaire qui est vraisemblablement le vestige de la « chapelle à la grand Rue » signalée par le Chanoine SIGNORET. Sur certaines façades, des fenêtres à meneaux et des corniches en pierre sont toujours visibles.




               L'ÉGLISE  BASSE  ET  LE 3ème REMPART







La première partie de la construction de l’église basse date de 1250. A cette époque St. Michel est sous la tutelle de Raymond BERANGER, Comte de PROVENCE et de FORCALQUIER..
Le Cadastre napoléonien témoigne un peu de sa forme primitive. L’église fut modifiée et agrandie aux XIVe - XVe siècle, pour devenir vers 1800, siège paroissial, baptisée « St. Pierre dans les murs ». Le Chanoine SIGNORET précise à ce sujet que: « A cette date, le titre d’église paroissiale passe à la chapelle de Saint-Pierre, située sur la place, en face du château moderne (le château d’AGOULT). Cette chapelle n’était d'abord que la chapelle du château, et les seigneurs y entraient par une porte particulière située à l'endroit même où se trouve aujourd'hui l'autel de Saint-Joseph. Comme cette chapelle était trop exiguë pour contenir la population, on y ajouta, à diverses époques, les chapelles de Saint-Jean, de la Sainte-Vierge et des Hommes. Outre ces deux églises (haute et basse) il y avait encore dans le bourg de Saint-Michel, une chapelle à la grand-rue, convertie aujourd'hui en écurie, et appartenant à M. Félicien MALLET. Aucun document ne fait connaître sa destination, mais la tradition dit que c'était un lieu de réunion pour les frères pénitents.»

 Le cimetière se situait place de la fontaine. De nombreuses tombes ont été trouvées, lors de l’adduction d’eau, vers 1950. C’est vraisemblablement vers le XVe siècle que le village fut largement agrandi par la construction du 3ème rempart et du « Château d’AGOULT ». La famille d’AGOULT possédera le fief de St MICHEL par intermittence entre les XIVe et le XVIIIe siècles et son château fut vendu par lots à la révolution.
Ce dernier rempart est un édifice très important. Sa longueur totale, qui englobe la colline du PUY est de 1,2 Km. Il est flanqué de 9 tours et de 3 portes, comme en témoigne l’ancien cadastre. Chaque tour est munie de meurtrières. Il en existe encore une, très belle, dans une partie du rempart, au voisinage du lavoir actuel. Une autre est restée intacte, dans l’unique tour, située au nord, sur le PUY et sauvegardée par le propriétaire actuel du prieuré jouxtant la Haute église. Nous n’avons pas d’informations sur la construction du rempart. Mais, il est curieux de constater qu’une partie des blocs de pierres qui le constituent est d’une structure particulière, notamment au voisinage de l’école actuelle. Et à notre connaissance, il n’existe pas de carrière ou de lieux, sur le territoire, qui présente cette forme de géologie ?...

Il est à remarquer, (Cadastre napoléonien), que chaque maison cotés est et sud, possède son propre jardin situé juste derrière le rempart. Certaines l’ont encore conservé de nos jours. Ce rempart a joué un rôle fondamental pour la protection du village et de ses habitants, lors des guerres et invasions, ainsi que lors des épidémies de peste, au XVe et XVIe siècles. Lors des épisodes de peste au XVIe, le village de PORCHERE fut entièrement détruit, car non protégé, et il y eut 2000 morts à FORCALQUIER !



LES TROIS PORTES

Le village ainsi fortifié dans ses remparts, est alors accessible par trois portes. La plus importante est la « PORTE DU SERRE »

Baptisée aussi « Porte Saunerie ». Nous disposons de deux photos de celle ci. La plus ancienne date de 1890 environ et montre un groupe de trois personnages. Le plus à droite était identifié par les anciens, comme étant le Notaire, Maître LOUBAT. Le personnage chapeauté est l’assistant du photographe. Nous le retrouvons sur de nombreuses photos du « Fonds SAINT-MARCEL EYSSERIC ». Ce dernier est un photographe SISTERONAIS, auquel on doit de très nombreuses images de la région, réalisées au cours de la 2ème moitié du XIXe siècle. Un cadran solaire porte la maxime « Sic vita transit »  (Ainsi va la vie.).
Sur cette première photo, le fanal (lanterne) n’est pas encore en place. La maison de l’angle ouest, n’est pas encore restaurée.
Au dessus de la porte, trône une statue de la vierge, récupérée et sauvegardée par le Chanoine Aimé ROUSSET, puis disparue?



















































                  La 2ème photo, est un peu moins ancienne. 

                    
                  La maison à gauche est restaurée mais
                  désolidarisée de la porte. Le Café, (bar des
                  voyageurs) a ouvert. Un fanal est installé.










 C’est devant cette porte, en 1526, que le propre seigneur du village a du camper pendant 40 jours, avant de pouvoir entrer, car il arrivait de REILLANNE où régnait la peste. Le fils du forgeron, qui avait ferré ses chevaux, était mort de celle ci.
Fragilisée par un orage et la foudre cette porte fût démolie en 1893. Une grande partie de ses pierres a été utilisée pour la construction des maisons de la place du SERRE.
La serrure du portail en bois qui fermait la porte du SERRE fut réemployée sur une remise non loin de là, puis récupérée par un collectionneur et finalement exposée puis offerte (merci au collectionneur!) à l’association des « Amis de St.Michel - Lincel ».

Le village est resté enfermé dans ses remparts jusque vers 1840. Mais il faut reconnaître que l’agrandissement réalisé par la création de la « Place du SERRE », est d’un meilleur effet que les nombreux lotissements, tristes, qui existent de nos jours!

La « PORTE D’HAUTUELLE ». 

Elle était située à la sortie du village, route de BANON, non loin de la maison des gardes qui possède également une petite porte (sauvegardée) dans le rempart. Nous ne possédons qu’une seule photo (Fonds EYSSERIC) de la porte d’Hautuelle dont la date est difficile à déterminer.





La croix située devant la porte a été déplacée de quelques mètres sur la droite, pour élargir la route. Cette croix a été volée ver 1995. Grace aux « AMIS DE ST. MICHEL » », elle fut reconstituée à l’identique par un forgeron de Dauphin, replacée et bénie le jour de l’ascension en 2001.
Une charrette est garée à l’extérieur, visible sur cette photo, ce qui montre qu’il y a déjà à cette époque des problèmes de stationnement dans le village !
Les enfants au pied de la croix vont, sans doute, chercher de l’eau potable au puits du « VIRAGO » non loin de là.
Nous n’avons pas d’autre information sur cet édifice.

                                                   

                                            La « PORTE D’ARDENE »




Archives Départementales - Fonds EYSSERIC- photo 31 Fi 0137

Elle était située à proximité du lavoir actuel et la découverte de l’unique photo est récente car elle date de 2017 ! Cette photo fait partie d’une collection nommée « Fonds EYSSERIC » mise en ligne sur internet par les « Archives départementales de Digne ». La collection de négatifs sur plaques de verre photographiques Saint-Marcel Eysseric est unique. En 1860, ce bourgeois aisé né à Sisteron s’initie à la photographie qu’il pratique jusqu'à sa mort, survenue en 1915. Il laisse à la postérité plus de 2 500 clichés. On lui doit de nombreuses photos du village dans la 2ème moitié du XIXe siècle.

Cette porte a été rebaptisée au cours du temps : Porte St. PIERRE, puis Porte St. JOSEPH, aussi porte de FORCALQUIER. Mais elle est évoquée dans l’important document : «  RECHERCHES SUR L’HOSPITALITÉ DE NOTRE DAME D’ARDENE ET DE SES JUST PATRONS », et son appellation n’est plus discutable.
Non loin de la porte, derrière le lavoir se trouve une magnifique meurtrière, visible sur la photo et qui existe toujours. La croix a été déplacée.
Le lavoir du Barri n’existe évidemment pas encore, car il date de 1908.
L’assistant du photographe est bien identifié au premier plan et une voiture à cheval et un groupe d’habitants ont posé. Les constructions nouvelles ne permettent plus de retrouver cette magnifique perspective de ce coté nord-est du village. La porte existant encore  à REVEST DES BROUSSES, est de même facture, mais moins imposante.


 Voilà ce que nous pouvons écrire sur l’historique  des fortifications de notre village. Evidemment, toutes les informations de nature à étayer et compléter cette évocation, sont les bienvenues, auprès de l’association
« LES AMIS DE SAINT MICHEL - LINCEL », dont l’un des principaux rôles statutaires est :  « D’assurer, sous toutes formes des activités culturelles de loisir, de sauvegarde et mise en valeur du patrimoine historique et toutes autres manifestations festives et conviviales proposées par les membres ou en collaboration avec les associations locales. »  

Rejoignez nous!



Référence des ouvrages anciens qui évoquent  l’Histoire de ST. MICHEL :

- Monographie de St. Michel l’observatoire. "Les ALPES DE LUMIERE"  N° 33. 

(P. MARTEL)
- La vallée de REILLANNE. Gonzague De REY; Les annales des BASSES ALPES  IX.  1899 - 1900.
- Recherches sur l’hospitalité de Notre Dame d’ARDENE et ses Jus Patrons. Gonzague de REY,
   imprimé à Marseille, typographie Marius Olive, 1869
- Une communauté rurale en H. P. au XVIe siècle, Saint-Michel. AUGUSTE BRUN, Société 
   Littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, Tome XIX, n°142, 1921
- Une communauté rurale en H. P. au XVIe siècle, Saint-Michel pendant les guerres de religion.  - AUGUSTE BRUN, Société Littéraire des Alpes de Haute Provence, Tome XX, n°143, 1922
- Étude monographique sur la commune de St. Michel, dite « MANUSCRIT JAUBERT ».
- Vie de sainte Chantal, par Paul BOIS, curé de Noyers (Basses-Alpes), imprimée à Avignon, 1751,
- Notes historiques sur la paroisse de Saint-Michel, Chanoine SIGNORET; La semaine religieuse du diocèse de Digne, n° 11; n° 16, n° 17, 1890



ARTICLE RÉDIGÉ PAR       
Aimé RICHAUD     Retraité du C.N.R.S.   Mars 2019.    



1 commentaire:

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    Simone Nguyen.

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